Voici un recueil où écrit et cri se mêlent. Le Temps qui reste, est une œuvre singulière. Une peinture de l’intime. Le mot et le trait tracé, dans sa trajectoire continuent à cohabiter sans contradiction.

Pour écrire ces poèmes, Ahmed Hilal, a dû fouiller dans la profondeur de son âme, de ses afflictions, de ses tourments, de ses désirs, espoirs et désespoirs, de ses déboires, et ses amours…

Sa plume lui permet de dire ce qu’il n’a pas encore dit. Le recours à la poésie est un merveilleux moyen de se promener dans la profondeur de l’âme humaine, de peindre des destins immortels, et les images de vies secrètes, intérieures et intimes.

Le poète tente de s’adapter à une vie effrayante par sa finitude, avec son corps, avec de l’Espoir, et avec des mots Et les mots vers la recréation de la vie.

Il trouve la vie dans ce que la poésie a de plus déchirant, la révolte contre le déterminisme du destin, et la révolte contre l’infidélité du temps.

C’est probablement pour, Ahmed Hilal, un moyen d’accéder à son être le plus enfoui, mais ce qu’il cherche en lui ce n’est peut être pas tant le poète que le témoin d’un temps perdu, d’un temps qui reste…